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Posté le: 03-08-2006 15:43 Sujet du message: Ma pas aimée toujours
Ma pas aimée toujours
A toi que j'ai rencontré là, au hasard d’une halte, à l’autre bout du jour où pleuraient des musiques…
Comme une image en stéréo, aux nuits sans lit, qui se dénudent.
Comme en allé au bout de tout, avec ma bohème et mon style.
Comme s’en vient sous les étoiles, en phrases ouvertes d’infortune.
Comme un baiser.
Comme un cadeau …
Juste là, contre moi, au touché de ta voix, qui me résonne en chanson triste.
Comme un matin s’en va prier de se lever vers d’autres pôles, un soleil plein de toi...
Pour un seul mot de toi, penché des solitudes…
Toi et pourtant si loin, aux portes d’autres terres, qu’à chaque coin du ciel, des épingles fleurissent…
Ce sont bien mille oiseaux emportant sous leurs ailes, nos mémoires volages, vaste vers l’océan...
A toi, que j'ai rencontré là!
Que je ne connais pas
A toi, ma pas colère
Ma pas d'histoire
Ma pas touchée
Ma pas rêvée, d'amour...
Ma pas collée
Ma pas caresses
Ma pas tout ça… Ma pas aimée toujours
De toi, ce soir sans toi, je meurs un peu quand même,
De toi, tu sais... Mon oubliée Tendresse…
C'était pas difficile, de vivre qu'un seul jour _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
Inscrit le: 26 Mai 2006 Messages: 111 Localisation: au milieu des pins
Posté le: 05-08-2006 17:33 Sujet du message: Re: Ma pas aimée toujours
Dixit a écrit:
Ma pas aimée toujours
A toi que j'ai rencontré là, au hasard d’une halte, à l’autre bout du jour où pleuraient des musiques…
Comme une image en stéréo, aux nuits sans lit, qui se dénudent.
Comme en allé au bout de tout, avec ma bohème et mon style.
Comme s’en vient sous les étoiles, en phrases ouvertes d’infortune.
Comme un baiser.
Comme un cadeau …
Juste là, contre moi, au touché de ta voix, qui me résonne en chanson triste.
Comme un matin s’en va prier de se lever vers d’autres pôles, un soleil plein de toi...
Pour un seul mot de toi, penché des solitudes…
Toi et pourtant si loin, aux portes d’autres terres, qu’à chaque coin du ciel, des épingles fleurissent…
Ce sont bien mille oiseaux emportant sous leurs ailes, nos mémoires volages, vaste vers l’océan...
Je n'voulais pas sélectionner juste un morceau dans ce texte...
Je l'ai fait,
mais si difficile de n'en choisir qu'un morceau..
Je l'ai lu et relu...et fait lire à une amie...qui les a tous écouté aussi...
Pas grave vraiment si personne ne te laisse de trace de son passage..
Pas évident, Dixit, de rompre le charme ...en me servant d' mes piètres mots pour tenter, de te dire ce que ces merveilles que tu nous offres, me procure d'émotions...vraies !!
PS- Es-tu certain ne n'avoir jamais écrit pour Léo... ???
merci Gaia.........TES Poèmes collent à la peau.......et ceux de Dixit aussi.......
vous êtes ceux qu'on ne connaît pas.........et pourtant......on vous lit,........... on se reconnaît dans vos écrits.........et l'on pense avec tendresse à ces jolis mots........qui sont dans vos mains..........que va t on en faire.......les conserver........ou les mettre dans un petit coffre........pour ne pas les oublier..........
qu'on soit d'un bout à l autre de la FRANCE.......ou ailleurs, les mots sont toujours les mêmes.........ils pleurent, ils aiment, ils volent, puis retombent dans d autres filets.......
Inscrit le: 26 Mai 2006 Messages: 111 Localisation: au milieu des pins
Posté le: 05-08-2006 17:49 Sujet du message:
musika a écrit:
merci Gaia.........TES Poèmes collent à la peau.......et ceux de Dixit aussi.......
vous êtes ceux qu'on ne connaît pas.........et pourtant......on vous lit,........... on se reconnaît dans vos écrits.........et l'on pense avec tendresse à ces jolis mots........qui sont dans vos mains..........que va t on en faire.......les conserver........ou les mettre dans un petit coffre........pour ne pas les oublier..........
qu'on soit d'un bout à l autre de la FRANCE.......ou ailleurs, les mots sont toujours les mêmes.........ils pleurent, ils aiment, ils volent, puis retombent dans d autres filets.......
Inscrit le: 26 Mai 2006 Messages: 111 Localisation: au milieu des pins
Posté le: 16-08-2006 20:03 Sujet du message:
A toi rencontré là…au détours de vagues de flots d’encre…de l’autre côté ou nous sommes…
Moment ou les Anges encore engourdis se frottent les yeux et déploient leurs ailes pour protéger nos jeux…
Et qu’on ose…parce qu’on le ressent un peu…
Amours… qui élèvent nos envies par delà nos espoirs …juste ce qu’il faut pour ne pas avoir peur de vivre l’instant, dans le jour qui se lève….ou la nuit qui s’endort.
A toi… je dis merci de ces cadeaux embrassés des rêves que tu prolonges... de toute ta poésie de songes tout éveillés…
De cette envolée d’océans d’oiseaux de Paradis…Perchés aux branches des espoirs ou rêves brisés tout emmêlés, pour nous en faire une mer de beauté ou j’aime venir me baigner…nue…dans cette eau si chaude….si magnifiquement parfumée.
Nous étions au silence, son frôlement léger… Rien qu'une ombre entre nous…
Je déposais sur toi ; tu t'en souviens peut-être, aux gestes vaporeux, mes mains pleines de nuit…
Et tout ça se passait, tout en haut dans ma tête… "Seulement dans ma tête"…
Juste de quoi te retenir un peu, d'un impossible "Nous", avec les magnificences de tes idéogrammes…
Ta faculté d'écrire, après mes points-virgules, l'eau de tous tes baisers, à l'encre souveraine, tant ruisselante encore, au-delà de ta voix.
J'avais "je ne sais plus !" juste toi d'incroyable, des mots simples d’errance, au centre d'une fièvre, que tu savais pas. Un rêve dessiné, depuis des millénaires, la mer sans la mer, l'absence confinée dans le tendre des choses.
J'aurais aimé t'écrire, la dureté des pierres, une barque orpheline en dérive des mots. Ce feu mouillé d'un autre, cet autre qui fut moi, au temps de l'imparfait, poursuivant son fantôme… d'allégorie d'aimer.
Et peut-être, qui sait… Un chant de tes "je t'aime", un chant de toi sans toi… "Sans nous" _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
Posté le: 23-08-2006 15:39 Sujet du message: poèsie
Raymond Queneau : "le vol d'Icare"
Je comparerai volontiers l'absinthe à la montgolfière. Elle élève l'esprit comme le ballon la nacelle. Elle transporte l'âme comme le ballon le voyageur. Elle multiplie les mirages de l'imagination comme le ballon les points de vue sur la spère terrestre.
Elle est le flux qui emporte le rêve comme le ballon le laisse guider par le vent. Buvons donc, nageons dans le flot laiteux et verdâtre des images oniriques désagrégées, en compagnie des habitués qui m'entourent : leur face est sinistre, mais leur coeur absinthé s'absente le long d'abscisse abstruces et peut-être abyssines.
Raymond Queneau : "le vol d'Icare"
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