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Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 28-11-2011 08:42 Sujet du message: les Français favorables au vote des étrangers
Sondage: les Français favorables au vote des étrangers
Par LEXPRESS.fr | L'Express.fr – il y a 1 heure 17 minutes.. .
.61% des Français adhèrent à l'idée du vote des étrangers pour les élections locales, selon un sondage BVA publié par Le Parisien. Ce taux atteint 75% chez les jeunes et 60% parmi les ouvriers. L'UMP est à contre-courant des Français sur le vote des étrangers. Alors que Nicolas Sarkozy vient de déclarer "hasardeuse" une proposition de loi sur le vote des étrangers déposée au Sénat.
C'est ce qui ressort d'un sondage BVA publié par Le Parisien ce lundi. Une nette majorité de français (61%) est favorable au vote des étrangers aux élections locales. Et cette acceptation vaut pour toutes les catégories de la population, même si les jeunes y sont plus ouverts que les personnes âgées. En effet, cette adhésion est majoritaire dans la quasi-totalité des catégories de population. L'adhésion passe ainsi de 75% auprès des 25-34 ans à 51% auprès des seniors et de 72% auprès des cadres à 60% auprès des ouvriers.
Le sondage montre que l'acceptation de ce droit de vote a fortement progressé ces dernières années (+6 points depuis janvier 2010), y compris parmi des sympathisants de droite (+15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés. Ces derniers étaient seulement 28% à y être favorables en janvier 2010, ils sont à présent 2010, ils sont à présent 43%.
C'est sans doute là le principal problème pour Nicolas Sarkozy : ce sujet est l'un des rares permettant à toute la gauche de se fédérer tout en divisant la droite. Ainsi, alors que les sympathisants du NC (58%) à l'instar de ceux du Modem (63%) sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers, les sympathisants du FN y sont résolument hostiles (61%). Ceux de l'UMP se situent a un niveau intermédiaire: une majorité y est hostile (56%) mais une minorité importante y serait tout de même favorable (43%).
Il faut bien lire....61% des Français adhèrent à l'idée du vote des étrangers pour les élections locales, _________________ DANIEL
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 28-11-2011 10:13 Sujet du message: Des informations plus détaillées sur le sondage
28/11/2011 à 08:09
Droit de vote des étrangers: 61% des Français y sont favorables
Une majorité de Français (61%) est favorable au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales, selon un sondage BVA à paraître lundi dans Le Parisien, alors que le Sénat, à majorité de gauche, doit examiner le 8 décembre une proposition de loi en ce sens.
Par Stephane de Sakutin, AFP A la question seriez-vous pour "étendre" le droit de vote aux élections locales aux étrangers venus de pays non membre de l'UE, "en situation régulière et résidant en France depuis plus de 5 ans?", 61% des personnes interrogées répondent par l'affirmative, 38% par la négative et 1% ne se prononcent pas.
Gaël Sliman (BVA) note que "sociologiquement, le sujet fait presque l?unanimité". "Cette adhésion est majoritaire (mais à des niveaux très variables) dans la quasi totalité des catégories de population. L?adhésion passe ainsi de 75% auprès des 25-34 ans à 51% auprès des seniors et de 72% auprès des cadres à 60% auprès des ouvriers", relève-t-il.
Sénat
M. Vallini (PS) déplore "l'utilisation détournée de propos privés" sur le Sénat
immigration
Guéant: la France accueille "trop" d'étrangers en situation régulière
Il constate en outre que "l'acceptation de ce droit de vote a fortement progressé depuis ces dernières années (+6 points depuis janvier 2010), tout particulièrement auprès des sympathisants de droite (+15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés". "Ces derniers étaient seulement 28% à y être favorables en janvier 2010, ils sont à présent 43%", écrit-il.
M. Sliman juge que c'est "sans doute là le principal problème pour Nicolas Sarkozy", car "ce sujet est l?un des rares permettant à toute la gauche de se fédérer tout en divisant la droite".
"Ainsi, alors que les sympathisants du NC (58%) à l?instar de ceux du MoDem (63%) sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers, les sympathisants du FN y sont résolument hostiles (61%). Ceux de l?UMP se situent à un niveau intermédiaire : une majorité y est hostile (56%) mais une minorité importante y serait tout de même favorable (43%)", précise-t-il.
Enquête réalisée par téléphone les 25 et 26 novembre auprès d'un échantillon de 980 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). _________________ DANIEL
Inscrit le: 09 Oct 2011 Messages: 78 Localisation: Les Hauts de France
Posté le: 28-11-2011 11:54 Sujet du message:
Citation:
Enquête réalisée par téléphone les 25 et 26 novembre auprès d'un échantillon de 980 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
DRôle de système ou procédé d'enquête !!
J'me demande si l'Express est pas un journal de Gauche mais peu importe .
Moi je peux dire que je suis contre et pourtant mes G-P étaient Eux étrangers puisque je suis d'origines POlonaises et fier de l'être !!
Mais si on demandait leurs idées aux citoyens de chaque commune ...Franchement je doute qu'ils soient d'accord !!
Surtout que dans chaque commune y'a plus d'habitants de + de 40 /45ans (en moyenne) et des " anciens " que de jeunes !!
Mais bon ...Un étranger Naturalisé pourquoi pas ....et Polonais
J'ai toujours pensé que le vote des étrangers, d'accord, mais les européens d'abord. C'est la condition pour faire évoluer la notion de citoyenneté européenne. Et sous condition de la réciprocité, les français vivant dans les pays concernés ayant les mêmes droits.
Quand aux autres étrangers, NON. La citoyenneté ne se saucissonne pas.
Si un étranger se sent assez intégré pour participer à la vie démocratique du pays, qu'il deviennent citoyen de ce pays. Avec tous les droits, mais aussi tous les devoirs du citoyen. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 28-11-2011 14:01 Sujet du message:
Gycé a écrit:
Citation:
Enquête réalisée par téléphone les 25 et 26 novembre auprès d'un échantillon de 980 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
DRôle de système ou procédé d'enquête !!
J'me demande si l'Express est pas un journal de Gauche mais peu importe .
C'est un sondage BVA publié par différents journaux. (de droite et de gauche)
Ce qui ressort de ce sondage c'est l'augmentation du % des favorables en très peu de temps, il y a des tendances qui évoluent très vite. _________________ DANIEL
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 28-11-2011 17:47 Sujet du message:
Droit de vote des étrangers
Portail juridique de Wikipédia
Dans certains pays, le droit de vote et d'éligibilité est conditionné par la possession de la nationalité du pays en question. D'autres, pour des motifs divers allant du principe révolutionnaire américain « no taxation Wit out représentation »…
(Pas de paiement d'impôts sans droit de regard sur la façon dont leur produit est dépensé).
à la conception d'une citoyenneté supranationale, en passant par l'encouragement à l'immigration dans des nouveaux territoires (Ouest américain au XIXe siècle), ont décidé, à un moment de leur histoire, d'étendre à des degrés divers et dans des conditions diverses ces droits à tout ou partie des résidents étrangers sur leur territoire.
Le traité de Maastricht a imposé la réciprocité en la matière entre les États membres de l'Union européenne, limitée aux élections locales, mais cette obligation existait déjà pour l'élection du Parlement européen. Dans plusieurs pays européens, le débat sur la question du droit de vote des étrangers a dès lors pris une nouvelle tournure, puisque certains résidents étrangers avaient désormais le droit de vote, et pas d'autres.
Le Luxembourg, puis la Belgique, et avant eux la Lituanie et la Slovénie, ont donc étendu ce droit, dans des modalités diverses, à tous les résidents étrangers, ce qui était déjà le cas en Suède, au Danemark, en Finlande et aux Pays-Bas.
Dans un autre pays fédéral, la Suisse, ce sont également les entités fédérées qui ont un pouvoir décisionnel en la matière, cinq cantons reconnaissent déjà le droit de vote des étrangers, et trois autres, Appenzell Rhodes-Extérieures, les Grisons et Bâle-Ville, laissent à chaque municipalité le droit de légiférer en la matière. Des votations (référendums) ont eu lieu dans d'autres cantons sur le sujet, sans succès.
La France, pays des droits de l’homme et du citoyen a toujours été pris en exemple dans le monde entier. Nous étions très en avance, dans beaucoup de domaines, et nous provoquions l’admiration et l’envie de tous les étrangers.
Aujourd’hui, il semblerait que notre image de révolutionnaire de 1889, soit restée ce qu’elle était à cette époque. Non seulement nous n’avons plus beaucoup évolué depuis, mais il semblerait que les mentalités font marche arrière et refusent systématiquement tout changement, ou évolution de notre société.
Souvent, il arrive que des propositions, émises par des hommes ou des femmes politiques (de toutes tendances) ne sont même pas étudiés. Elles sont rejetées sans aucune analyse, ni enquête, et sans concertation avec le peuple ce qui est un comble pour une démocratie. Pour justifier leur refus, ils mettent en avant des arguments, soit disant de bons sens (ou pire encore des arguments religieux) alors qu’en réalité ils ont peurs de ne pas pouvoir maîtriser l’évolution qui découlerait de ces changements engendrés par ces nouvelles lois.
D’autres pays ne sont pas aussi passéistes que nous, et mettent dans leurs constitutions de nouvelles lois sans craindre le futur. Certains vont même jusqu’à promulguer des lois, qui vont à l’encontre de la religion prédominante dans leur pays. (voir en Espagne ou en Italie)
Il faut reconnaître qu’en France nous n’avons plus ce courage, trop préoccupé par nos petits problèmes personnels, nous refusons des évolutions qui de toute façon viendront un jour ou l’autre. (Par exemple le droit de vote des étrangers aux élections locales, voir ci-dessus texte Wikipédia avec la liste des pays qui ont déjà promulgué cette loi). _________________ DANIEL
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 29-11-2011 06:25 Sujet du message:
Bonjour à tous,
Ce ne sont pas les étrangers, européens ou pas qui posent des problèmes ce sont les communautaristes de quelques horizons qu'ils soient, français ou pas. La participation aux élections locales sera admise pour tous à un moment ou à un autre. Ce n'est qu'une question de temps. Pour autant ce n'est pas notre principal sujet de préoccupation loin s'en faut. Les quatre millions de chômeurs et la disparition de l'euro sont autrement plus inquiétants de mon point de vue. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 29-11-2011 07:39 Sujet du message:
JONAS18 a écrit:
Bonjour à tous,
Ce ne sont pas les étrangers, européens ou pas qui posent des problèmes ce sont les communautaristes de quelques horizons qu'ils soient, français ou pas. La participation aux élections locales sera admise pour tous à un moment ou à un autre. Ce n'est qu'une question de temps. Pour autant ce n'est pas notre principal sujet de préoccupation loin s'en faut. Les quatre millions de chômeurs et la disparition de l'euro sont autrement plus inquiétants de mon point de vue.
Bonjour JONAS
Oui, personne n'est dupe de cette manoeuvre politicienne, comme toi je pense (et je l'ai écrit) que de toute façon le vote des étrangers aux élections locales, se fera un jour ou l'autre malgré les réticences des passéistes qui refusent tous changements.
En ce qui concerne la crise, et l'éventualité de perdre l'€uro je viens de trouver ce qui suit sur Orange...Ce qui prouve, s'il en était besoin, que notre avenir est de plus en plus incertain, surtout si les dirigeants de tous pays continuent de jouer avec des fonds qu'ils n'ont plus depuis longtemps.
AFP
29/11/2011 à 06:34
Crise de la dette: nouvelle réunion à Bruxelles sur la Grèce et le Fonds de secours
La zone euro pourrait débloquer mardi une aide vitale à la Grèce et commencer à doter enfin son Fonds de secours d'une puissance de feu renforcée, alors que la crise de la dette s'étend dangereusement et qu'un sommet européen à nouveau crucial se profile dans une dizaine de jours.
Les ministres des Finances de l'Union monétaire se réunissent mardi à Bruxelles à partir de 17H00 (16H00 GMT) au sein de l'Eurogroupe. Ils seront rejoints mercredi matin par les ministres de l'ensemble de l'Union européenne.
Premier sujet à l'agenda de l'Eurogroupe: le versement d'une tranche de prêt de 8 milliards d'euros à la Grèce, tiré du premier plan de sauvetage au pays. Athènes a absolument besoin de cet argent pour éviter d'être en faillite mi-décembre. Après des mois de flottement, le déblocage de cette enveloppe est en bonne voie, indiquent plusieurs sources européennes.
Le chef de l'opposition de droite en Grèce Antonis Samaras, qui jusqu'ici refusait de céder à une exigence de la zone euro et du FMI de s'engager par écrit à appliquer les réformes acceptées par le gouvernement, a fait un geste. Il a adressé un courrier aux principaux responsables européens en indiquant qu'il "soutenait les objectifs" du plan de sauvetage, même s'il a plaidé en faveur de quelques modifications "pour garantir la réussite" du programme.
"Nous allons voir s'il n'y a pas d'ambiguités et quel est l'état d'avancement du plan d'ajustement en Grèce", a indiqué une source gouvernementale européenne.
La zone euro va surtout se pencher sur un chantier encore largement inachevé malgré l'incendie de la crise de la dette qui se propage: son Fonds de secours pour les pays en difficulté (FESF), appelé à être renforcé pour éviter la contagion à l'Italie et l'Espagne.
Les 17 membres de l'Union monétaire se sont mis d'accord pour transformer le Fonds en un mécanisme d'assurances. Objectif: inciter les investisseurs à acheter de la dette de pays fragiles en garantissant une partie de leurs pertes éventuelles. Une autre option vise à attirer des investisseurs extérieurs au sein d'une structure de "co-investissement", adossée au FESF, pour ensuite acheter de la dette de pays en difficulté.
L'Eurogroupe doit en principe valider mardi le cadre général du plan d'action, même si les travaux préparatoires se révèlent plus compliqués que prévu. L'idée de départ était de renforcer la force de frappe du Fonds à environ 1.000 milliards d'euros en multipliant les 250-275 milliards d'euros encore disponibles par quatre, voire cinq. Mais les ambitions ont dû être corrigées à la baisse.
"Ce qui est clair c'est que l'objectif de départ qui était d'avoir un effet de levier de 4 et 5 a été abandonné en raison des conditions de marchés difficiles ces dernières semaines, les investisseurs demandant des primes de risque plus élevées", a indiqué prudemment une source proche des négociations. L'effet de levier escompté n'est plus que de 3 ou 4.
Enfin, lors de l'Eurogroupe, les ministres de la zone euro devraient officiellement nommer le nouveau représentant français au sein du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), en la personne de Benoît Coeuré, actuel directeur général adjoint du Trésor. Il remplacera l'Italien Lorenzo Bini Smaghi.
Cette nomination interviendra alors que le rôle de la BCE face à la crise cristallise les tensions, entre une Allemagne très réticente à voir l'institut monétaire dévier de sa mission première --surveiller l'inflation-- et ses partenaires qui y voient l'unique recours pour mettre un coup d'arrêt à la crise.
Ces derniers espèrent qu'en acceptant, lors du sommet européen des 8 et 9 décembre, les changements du traité européen réclamés par Berlin pour durcir la discipline budgétaire de la zone euro, la chancelière Angela Merkel finira par laisser la BCE sortir l'artillerie lourde face à une crise qui soulève désormais ouvertement la question de la survie de l'euro.
Peut-être, la dernière chance, il semblerait que nous n’avons jamais été aussi près de la fin. _________________ DANIEL
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