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Posté le: 03-08-2006 13:36 Sujet du message: Bleu comme l'enfance
Moi lorsque je m'écris, je me gueule des phrases, des phrases qui me tuent et ça me fait m'aimer un peu ! (jg)
Bleu comme l'enfance
L'enfance… Ah ! Oui l'enfance !
L'invisible visage, tout ce coté de soi, qui cache des serrures.
L'enfance, à chaque porte… Et qui se ferme… Et qui s'ouvre.
L'enfance qui s'en va, ses heures déjà mortes, cet âge pour l'éteindre, tant de fois ses vingt ans, tant de fois son empreinte…
Tant de temps qui se suivent, tant de phrases creusées, dans l'extase des mots…
Tant de vers à son vert, à traduire un berceau, drapé de solitude…
Tant "d'Hier " et de "Rien", sinon, un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle brûlure.
Tant, de desseins instables, faits de lignes illisibles, à battre du silence, derrière l'ossature.
Cette langue inventée d’instants de contorsions, vocabuloscopiques, issues des essayages, hostile à l'autre monde…
Cette foule qui beugle, ces aveugles qui marchent, cet Olympe improbable, cette haine dans l'urne et l'amour aux abris.
Ce tableau dans l’image, sur un air attachant, cette félicité, au paysage mouvant éloigné des tempêtes où les regards statiques viennent prendre l’hiver, pour un bel été bleu. _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
Inscrit le: 26 Mai 2006 Messages: 111 Localisation: au milieu des pins
Posté le: 05-08-2006 18:27 Sujet du message: Re: Bleu comme l'enfance
Dixit a écrit:
Moi lorsque je m'écris, je me gueule des phrases, des phrases qui me tuent et ça me fait m'aimer un peu ! (jg)
Bleu comme l'enfance
L'enfance… Ah ! Oui l'enfance !
L'invisible visage, tout ce coté de soi, qui cache des serrures.
L'enfance, à chaque porte… Et qui se ferme… Et qui s'ouvre.
L'enfance qui s'en va, ses heures déjà mortes, cet âge pour l'éteindre, tant de fois ses vingt ans, tant de fois son empreinte…
Tant de temps qui se suivent, tant de phrases creusées, dans l'extase des mots…
Tant de vers à son vert, à traduire un berceau, drapé de solitude…
Tant "d'Hier " et de "Rien", sinon, un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle brûlure.
Tant, de desseins instables, faits de lignes illisibles, à battre du silence, derrière l'ossature.
Cette langue inventée d’instants de contorsions, vocabuloscopiques, issues des essayages, hostile à l'autre monde…
Cette foule qui beugle, ces aveugles qui marchent, cet Olympe improbable, cette haine dans l'urne et l'amour aux abris.
Ce tableau dans l’image, sur un air attachant, cette félicité, au paysage mouvant éloigné des tempêtes où les regards statiques viennent prendre l’hiver, pour un bel été bleu.
Monde_Jungle...
Chaque génération se veut un monde à part...
Ces enfants... fragiles ...vivant dans ce monde sourd...qui les pensent privilégiés... !
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