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Posté le: 09-01-2007 14:37 Sujet du message: Poèmes et Poètes...
Votre envoi d’un poème appelle une lecture
Sinon pourquoi mettre l’esprit à la torture ?
L’espoir d’être apprécié, un encouragement
A lire un commentaire, du plaisir qu’on attend
En ce coin des poètes il n’y a pas de Roi
Ne pas comprendre ça, serait de mauvaise foi
Manière alambiquée ou personnalisée
La spontanéité est forcément primée
Susceptibilité à mettre de côté
Lire en son entier avant de commenter
Une phrase amicale sera encourageante
Une critique acerbe sera décourageante…
Aimant la poésie, celle qui vous ravit
Mais seulement lecteurs, qui venez en amis
Si vous vous essayez à entrer dans la danse
Nous vous accueillerons avec grande indulgence !
ok, Jan, c'est gentil, et j'espère que d'autres, comme moi, qui ne suis pas douée pour la poésie, viendront se joindre à votre groupe bien sympathique.
Posté le: 09-01-2007 15:30 Sujet du message: louise michel
voici un des poemes les plus doux de louise michel cette femme courageuse
Louise Michel, animée par la passion de la vie, se dévoua pour que le monde soit libéré du racisme, de l'injustice, et de la violence.
Hirondelle qui viens de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,
Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.
Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.
Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.
Merci de te joindre à nous... tu y viendras !
Sous ton pseudo, aucun ancien élève ne saura ...
Mdr ?
Marie,
Tu as raison, aimer un poète, le citer, c'est encore
poétiser surtout quand on dit pourquoi on l'aime
et ce qu'il a apporté... J'ai découvert L Michel
en 52 à Paris, passant par sa rue, on m'en avait
expliqué le pourquoi !
Mais nous n'allons pas nous mettre tous à poétiser.
Il faut un don tout de même !
Il faut savoir où placer le sujet, le verbe, choisir les mots....
Mais nous lisons, enfin moi, je lis...même que des fois, c'est pas coton !
Promis, j'en écrirai un, un jour prochain...juste un, pour te faire plaisir ! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Je la savais combattante mais ne connaissais pas cette face cachée de sa personne. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Ce poème est une invitation amicale pour ceux,
les fidèles, qui nous lisez malgré que vous ne vous
y essayez pas ...encore !
C'est surtout, une invitation à ceux qui viennent
déposer leurs oeufs et attendent qu'on les leur couve
et qu'on s'esbaudisse devant leur talent, alors que
royalement, ils ignorent les autres poètes !
Un appel à un peu de fair play...
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 09-01-2007 19:23 Sujet du message:
être poète c'est avoir le coeur assez sensible pour partager et aimer l'autre, le découvrir et non vouloir être découvert à tout prix, être poète ce n'est pas forcément écrire des poèmes, c'est avant tout savoir les lire et les apprécier, y trouver l'essentiel pour nourrir son coeur et son âme, être poète c'est connaître le goût de la vie et des sentiments alors nous invitons tous les gens qui se reconnaissant dans ma petite description à nous rejoindre et vive la poésie !
bravo pour ton texte vraiment top Jan !
bisous à toi _________________ "C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"
Posté le: 09-01-2007 20:49 Sujet du message: Merci Jan
C'est tres beau ce que tu as écrit.J'apprécie beaucoup tes poèmes et je pense que tu t'investis beaucoup pour le forum.Je te remercie de tout mon coeur espérant que ce courage va persister car on a besoin de toi pour commenter et pour ecrire.
Bisous et bonne soirée _________________ Ne dévoile jamais
Tes secrets aux amis ;
Ils te tiendront de prés
Pour valoir leurs avis!
Inscrit le: 10 Oct 2006 Messages: 549 Localisation: Pyrénées-Orientales
Posté le: 09-01-2007 21:57 Sujet du message:
Très bien exprimé Jan, et bien défini aussi. Ici nous sommes tous égaux. Il y a ceux qui font des rimes, et ceux qui les commentes. Amoureux de la poésie, amoureux du partage et du dialogue...Sans cela, je ne vois pas l'interet de poétiser, si c'est pour laisser ce que nous voulons transmettre dans l'oeuf. Pondre pour pondre, c'est pas vraiment ludique...Enfin, c'est complètement ridicule de larguer une poésie dans un forum poésie, sans se soucier des autres poésies meublant le forum. Ça relève de la grossièreté à ce stade; ce qui n'est pas vraiment poétique!.. Pour faire ça, vaut mieux s'en tenir à écrire un receuil et attendre les retombées.........S'il y en a
A vous lire, je suis heureux d'avoir été compris...
Oui, c'est vrai la poésie est partout dans la nature
autour de nous, en nous... que nous l'exprimions
ou non ! Mais l'amitié, le partage de nos idées
de nos réflexions, le simple passage encourageant
c'est ce qui peut rendre une rubrique vivante...
Musika,
tu es passée, et moi...repassé
Posté le: 10-01-2007 12:56 Sujet du message: vpyelles de rimbaud
Voyelles" est de loin le plus célèbre des poèmes de Rimbaud. Il est vrai que ce poème de Rimbaud partage avec les "Correspondances" de Baudelaire le privilège d'être l'un des textes le plus souvent soumis à la réflexion.
je ne sais si vous connaissez cepoème de rimbaud
Voyelles
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrement divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
Je n'ai jamais pu faire la synthèse de ces comparaisons ?
Je n'aime pas tout Rimbaud, trop hermétique et nébuleux
souvent... mais au diapason de :
" O saisons o chateaux
Quelle âme est sans défaut
j'ai fait la magique étude
qu'ici bas aucun n'élude
.....
et je sais saluer la beauté"
(de tête, peut-être pas au mot prés ? )
Les enfants, tout joyeux, ont jeté deux cris… Là,
Près du lit maternel, sous un beau rayon rose,
Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose…
Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs,
De la nacre et du jais aux reflets scintillants ;
Des petits cadres noirs, des couronnes de verre,
Ayant trois mots gravés en or : « À NOTRE MÈRE ! »
Poèmes de Rimbaud : Premiers poèmes
je suis comme toi rimbaud était beaucoup trop compliqué ds sa tête et surtout ds sa vie!!!!!!!!!!il a beaucoup souffert avant de mourir et cela fait que je lui pardonne beaucoup de ses écarts,mais il mériteque l'on puisse lire certains de ses poemes
Moi, je sépare toujours le poète de l'home ( ou la Femme )
La vie de patachon entre Verlaine et Rimbaud m'avait
fait ricaner ( j'avais 14 ans ) et Sarah L... ex prof de Français
mise au rencart par les lois de Vichy, m'avait expliqué tout
ça... elle avait parfaitement raison ! Mais quand au hasard,
je relis "le sonnet du trou..." duc, je me marre, c'est plus fort
que moi, même s'il est bien fait, même s'il emploie des termes
savants comme "l'olive de Chanaan"... il y a des limites à ne pas
franchir ?
Les copains accrochez-vous...
et ne tirez pas sur le recopieur
du fameux sonnet de Rimbaud
"Sonnet du trou du cul"
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !"
oh JAN tu vas choquer des ames sensibles ou des c... pincés, nous savons tous les penchants de notre auteur!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! merci de me rappeler ce chapitre!!!!!!!!
C'est l'olive pâmée et la flûte câline,
Le tube d'où descend la céleste prâline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos.
Marie,
Bah ! nous ne sommes plus des enfants...de choeur (sic)
mais je ne sais où j'avais vu ( je vais vérifier ) que ce sonnet
était uniquement signé Rimbaud, même si parlant de Verlaine
il l'appelait avec dérision "La veuve"
Campanule, le rappelle justement : L'absinthe à l'époque
était un vrai poison : des poètes comme Verlaine, Nerval,
Baudelaire en buvaient à déraison...
J'attends de savoir ce qu'en pense Miss Musika après
sa curieuse incitation !
Je suis Mdr pour la...contribution de Verlaine !
Le passif : Beurk !
"si vous n'aimez pas ça - n'en dégoûtez pas les autres"
diront certains... moi, je dis : j'ai le culte du va...
j'im provise ! et vive : "les mains d'une femme
dans la farine" et pas que...
Posté le: 19-01-2007 14:01 Sujet du message: poèsie
mon cher JAN tu connais tout comme moi la vie tumultueuse de ces deux hommes je sais que la boisson y était pour beaucoup mais ils avaient quand mème des moeurs hors du commun, bon il faut de tout pour faire un monde alors soyons cool!!!!!!!!!!!!!!!!!!! _________________
Je souhaiterais offrir ce poème de Baudelaire à notre cercle de poètes disparus sur RA :
Jean Goure, Isabelle, Ninon, Celan, Aurus, Alias, j'en oublie certainement, pardon, vous nous manquez.
C'est une femme belle et de riche encolure,
Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure.
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Elle rit à la Mort et nargue la Débauche,
Ces monstres dont la main, qui toujours gratte et fauche,
Dans ses jeux destructeurs a pourtant respecté
De ce corps ferme et droit la rude majesté.
Elle marche en déesse et repose en sultane ;
Elle a dans le plaisir la foi mahométane,
Et dans ses bras ouverts, que remplissent ses seins,
Elle appelle des yeux la race des humains.
Elle croit, elle sait, cette vierge inféconde
Et pourtant nécessaire à la marche du monde,
Que la beauté du corps est un sublime don
Qui de toute infamie arrache le pardon.
Elle ignore l'Enfer comme le Purgatoire,
Et quand l'heure viendra d'entrer dans la Nuit noire,
Elle regardera la face de la Mort,
Ainsi qu'un nouveau-né, – sans haine et sans remord.
Nous rêvons de lendemains
Qui ne viennent jamais
Nous rêvons d'une gloire
Dont nous ne voulons pas
Nous rêvons d'un jour nouveau
Quand ce jour est déjà là
Nous fuyons une bataille que nous devrions livrer
Et pourtant nous dormons
Nous attendons l'appel
Sans jamais le devancer
Nous fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous rêvons d'une sagesse
A laquelle nous nous dérobons chaque jour
Nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtant nous avons peur _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Posté le: 30-01-2007 14:01 Sujet du message: réponse
Nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtant nous avons peur
_________________
et oui nous avons peur, la vie estsi difficile maintenant que nous n'avons plus un moment de répit, la peur est au bord de notre porte, mais comment faire pour que la vie rededienne seraine!!!!!!!!
Annick et Marie, j'ai adoré le film le cercle des poètes disparus.
A chaque fois que je le revois, je ressens la même émotion.
Monsieur Keating est un professeur de lettres qui encourage ses élèves à aimer la vie, la poésie et surtout à penser par eux même.
Dans la rubrique poésie, on a perdu "le capitaine", dommage.
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