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Posté le: 25-08-2007 21:32 Sujet du message: L'écriture
Une passion merveilleuse où la plume exerce une création incroyable envers l'esprit qui dicte avec sagesse ou frivolité nos dires poétiques.
C'est le sublime de l'expression, la majesté des mots.
Il suffit de saisir une gentille plume, esquisser à ravir des mots
et voilà un début extraordinaire où la littérature prend tout son
charme.
Allez! offrez-vous cette joie de l'écriture et vous verrez l'extase.
vous ne pourrez plus vous en passer...
André,épervier _________________ Douce plume, guide ma main
dans tes folles aventures...
Je pense que tu as raison Epervier, l'écriture doit être également une fameuse thérapie.
J'essaye de noter sur un carnet certaines choses mais je les garde pour moi.
Bonne journée
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 27-08-2007 12:47 Sujet du message:
Moi, j'ai beaucoup aimé écrire - c'est bien vrai, c'est une bonne thérapie -
surtout quand il y a du chagrin......et de la joie aussi.
chacun de nous peut écrire ses sentiments sur du papier.....Plus tard, quand on relit nos écrit, on s'aperçoit que l'on ne voit plus les choses comme à ce moment là......les sentiments changent avec le temps.
comme la mode. _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Un jour du mois de décembre 2004, elle fut hospitalisée pour des examens. Un peu de troubles…. Quinze jours plus tard elle m’a informé qu’elle était atteinte d’un cancer au cerveau, au poumon et au rein.
Elle s’est battue. Les soins habituels rayons, chimio. Comme moi elle avait appris à vivre le moment présent, une journée à la fois, rien que pour aujourd’hui disait-on. Nous nous voyions tous les jeudis. Nous passions la journée ensemble.
Peu à peu il y eut la perruque. Elle était très coquette, se maquillait et malgré sa maladie elle était toujours jolie, mais son corps maigrissait. Elle refaisait sa garde-robe, elle ne baissait pas les bras.
Nous parlions souvent de sa mort. Elle avait même enregistré un message sur cassette qu’elle pensait faire diffuser lors de l’enterrement. Elle me l’a fait écouter. Il n’y a jamais rien eu de déplacé. Elle a tout préparé pour son départ.
Ayant des dettes pour son appartement qu’elle avait acheté 4 ans plus tôt, elle l’a revendu pour en acheter un petit qu’elle pouvait payer cash, pas de dettes pour son mari, pour sa famille.
Et puis elle me téléphona (vers début avril 2005) pour me dire qu’elle ressentait des douleurs dans la poitrine, que les médecins lui avaient prescrit de la morphine. J’ai pensé : c’est le commencement de la fin. Le 11 avril elle fut hospitalisée et on lui administra des doses plus importantes de morphine. Elle déconnait, nous déconnions ensemble. Je lui demandai comment c’est quand on meurt. Elle me répondait régulièrement, ce n'est pas le nirvana, mais ça va. Elle avait des longues périodes où elle dormait, se réveillait soudain et me disait j’étais au marché faire les courses pour Nöel….
De temps en temps elle me disait, c’est long ce départ….
Elle mourut le 28 avril à 23h32.
J’ai écrit ce texte pour dédramatiser la vue de quelqu’un qui part. C’est ma vision sur elle qui pourrait me faire dire « c’est terrible ». Mais pour elle on aurait dit que c’était simple. Elle n’a pas souffert, on ne l’a pas laissée souffrir et où elle est maintenant ça ?
C’est la première fois de ma vie que je perds une amie et je prends conscience que j’ai vécu des dizaines d’années sans vraiment me dire qu’elle est belle la vie, même si parfois des épreuves m'ont atteinte.
Plus que jamais je ne vis que « pour aujourd’hui » c’est tellement précieux la vie…. [/i] _________________
Plus tu pédales moins vite, moins tu vas plus fort
Janine, je comprends ta peine.
C'est très difficile de voir quelqu'un qu'on aime partir.
Je pense que la pire des choses, c'est de perdre un enfant.
Je connais plusieurs personnes à qui c'est arrivé et ils ne peuvent s'en remettre tout à fait.
Savoir que l'on va mourir, cela doit être très dur à encaisser....soit on se bat et on lutte, soit on baisse complètement les bras.
J'ai lu des articles concernant des personnes qui avaient failli mourir (accident de voiture, coma profond).
Elles ont vu de la lumière au bout d'un tunnel et tout semblait paisible....en tout cas, elles n'ont plus peur de la mort.
J'ai lu ces articles dans un magasine, Maxi je crois.
Titefée a connu cette expérience et en a fait un très joli poème.
Bonne soirée
Wouah Epervier...
Rien qu'en te lisant, je rêve à ces heures trop rares aujourd'hui qui m'ont vue "plume à la main"...
Dès mes six ans, mon plaisir était de m'évader dans le parc chez mes grand-parents... partir m'asseoir au pied d'un arbre... plume et cahier à la main sous le regard des brebis hébétées qui se demandait ce que je fichais là !
Aujourd'hui, c'est sous le soleil du sud en regardant la mer... trop peu souvent mais toujours avec autant de douceur et de joie profonde !
Ecrire c'est s'enfuir et être si présent dans notre réalité !
Ecrire c'est rêver et se bercer du passé à aujourd'hui !
Ecrire c'est révéler et se révéler... toute une histoire !
C'est doux... c'est thérapeutique... c'est tant et tant de choses...
Que du bonheur !
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