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Posté le: 30-11-2011 08:28 Sujet du message: Défense de la langue française
Bonjour,
nous recherchons un trésorier pour notre association en cours de création, et dont la vocation sera la défense de la langue française.
Cette fonction est ouverte à toute personne ayant une formation comptable ou juridique.
Notre association sera basée à Paris.
Nous pourrions avoir également besoin d'un webmestre qui gérera notre site.
Si certaines associations de ce type existent déjà, nous tâcherons de renforcer ce réseau, tout en y apportant notre touche personnelle. Et ceux d'entre vous qui arpentent Paris ou sa région se rendent compte, jour après jour, qu'il y a beaucoup à faire en la matière.
N'hésitez pas à nous contacter, d'abord par courriel.
(pattref@gmail.com)
Posté le: 12-06-2012 15:53 Sujet du message: Langue ... de poute (sans le O !)...
Finn au tableau... Oui, m'dame !
Je vais laisser libre cours à mon imagination, quelque peu ... sinueuse (comme une langue de serpent !). En effet, n'en rien dire, tout en le disant, mais en se défendant de l'avoir dit, c'est tout un art !!
Le subjonctif imparfait, quel merveilleux et parfait outil de notre langue française !
Savez-vous que le plus goûteux des verbes est le verbe savoir et surtout son subjonctif imparfait : que je susse, que tu susses, que nous sussions, que vous sussiez, sans omettre qu’ils ou elles sussent. Pour les besoins de la conjugaison, il s’allonge voluptueusement de cinq à huit lettres, atteignant son paroxysme à la première personne du pluriel, la mieux dotée. La fréquence de ses « s » lui donne tout son glissant velouté. Selon de savants linguistes, son « s » initial, articulé avec force par la langue, est dur, mais son « s » redoublé est doux, car sans vibration de la glotte. Tous les organes se meuvent à l’unisson et ce va-et-vient, doux et dur à la fois, fait monter l’eau à la bouche. L’imparfait du subjonctif, si utile à la concordance des temps, est un des délices de la langue !
Je pourrais donc écrire mes très chers amis : Encore eût-il fallu, que je vous susse (savoir) à Paris pour que je vous reçusse (recevoir) et que je vous visse (voir) ! Il est évident qu'il n'y a aucune corrélation avec les sucettes à l'anis d'Annie et vous me voyez con...sterné pour ce délire de lettré !
Vous semblez désarçonnés, désorientés, lorsque vous entendez un imparfait du subjonctif sortir de quelque docte bouche. C’est comme si, soudain, le français, pour vous, n’était plus le français, mais une sorte de langue étrangère. Vous découvrez des sons nouveaux et l’on voit se dessiner sur vos visages des grimaces de dégoût, comme si l’on vous faisait goûter à quelque fruit amer.
C’est un mode que vous jugez bizarre, compliqué et dissonant. En général, vous en ignorez complètement l’usage. Vous savez qu’il existe ; mais vous le jugez superfétatoire. Vous l’ignorez superbement.
L’amour à l’imparfait du subjonctif [Alphonse Allais] :
Oui, dès l’instant où je vous vis,
Beauté farouche, vous me plûtes;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ, vous aperçûtes.
Mais de quel air froid vous reçûtes,
Tous les soins que je vous offris !
Combien de soupirs je rendis ?
De quelle cruauté vous fûtes ?
Et quel profond dédain vous eûtes
Des gros tourments que je souffris !
En vain je priai, je gémis.
Dans votre dureté vous sûtes,
Mépriser tout ce que je fis;
Mais un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes
Et je ne sais comment vous pûtes
De sang-froid voir ce que j’y mis.
Ah fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez
Qu’ingénument je vous le dise,
Qu’avec orgueil vous vous tussiez;
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez
Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
Qu’à vos pieds je me prosternasse
Pour que vous m’assassinassiez !
NB : faites ce genre de déclaration à votre aimé(e), les ami(e)s, sur qu'elle/il appelle la fourrière dans l'instant !!
Continuons dans le délire verbal (une incontinence verbale est nommée une logorrhée. Mais, comme il s'agit ici d'écriture - vous remarquerez que de tenir un clavier comme un stylo, c'est vachement dur ! Bref, il s'agit donc de graphorrhée !)
J'eus jadis une folle maîtresse très forte sur les subjonctifs. Comme le sort voulût que nos amours se brisassent, il fallut que je composasse cette romance pour que mes larmes se séchassent et que mes sanglots s'étouffassent. Avant que je ne commençasse, je demanderais que vous écoutassiez cette complainte qui est la plus triste de toutes celles que vous ouîtes...
Allez, écoutez tous en cœur la complainte « dérichante » de ce « Heartbreaker » :
De mes caresses vous rougîtes, puis ensuite vous les subîtes. Pourquoi faut-il que de notre passion à présent nous ricanassions ? Tout d'abord vous m'idolâtrâtes, puis avec un autre vous me trompâtes. Je n'aurais pas cru que vous le pussiez et que mon rival vous l'aimassiez. Amer, amer destin du cœur, dans l'amour que vous suscitâtes, vous fîtes germer la douleur et ce jour-là, vous m'épatâtes !
Conclusion, comme me le disait mon paternel, la culture des patates, y'a qu'ça d'vrai !
Plus sérieusement, l'anglais est devenu de fait la langue universelle, mais le français restera encore longtemps un langage conceptuel incontournable, notamment dans les domaines juridiques et technologiques.
Je t'inviterai bien à danser, mais on remettra ça à plus tard because que y'a
quelques vieilles douleurs qui sont en train de se rappeler à mon attention !!
Si nous parlons de défense de la langue française, je vous fait part d'un fait banal, mais qui ne cesse de m'agacer.
le nombre de gens qui disent "un espèce" quand le mot suivant est masculin.
Ils ne leur viendrait jamais à l'idée de dire "un sorte" de machin... Alors que c'est rigoureusement la même chose. Pourquoi font-ils ça ?
Se pourrait-il que Finn me l'expliquasse ??? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Ce n'est aucunement une explication, il est néanmoins extrêmement habituel que l'usage courant entérinât le vocabulaire. Certaines manies sont dures à éradiquer, perso, je m'obstine à écrire celà avec un à, la dernière réforme de l'orthographe de 1990 l'a supprimé, je m'en tape et n'en veux rien savoir ! De la même manière, j'essaye de mettre des majuscules accentuées telles que À, Ç, È, É, Ê, etc...
Que j'explicasse sonne comme une fricassée ... qu'est-ce qu'on mange ???
NB : pour l'aurtaugraffe, faudra trouver quelqu'un d'autre, je suis un gros nul et m'attache plus à la sonorité des mots et des phrases, qu'à leur forme. Ceci étant, je me console en constatant que ce qui est suggéré par certains correcteurs ortho (même Franklin Larousse !), c'est parfois de la grosse rigolade. L'IA (Intelligence Artificielle) ce n'est pas encore pour tout de suite !
Moi également, j'écris celà et là - adverbe de lieu. Mais mon correcteur d'orthographe n'est pas d'accord...
Pour goûter au plat, il eût fallu que nous le fricassassions...avec passion.
bon appétit... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 24 Juin 2012 Messages: 41 Localisation: ILE DE FRANCE
Posté le: 03-07-2012 14:28 Sujet du message:
Bonjour à vou les défançceurs de la langue fransaise,
Trè intéressente votre converçation, je sui bien dacord avec vous, il faux défandre notre bel langue ! Bien la parlé et bien l'écrire, ces très important, et je meforce chac jour de la transmette bocou plus bien mieu à mes petit enfant.
A bon entandeure
salu
_________________ La joie est en tout, il faut savoir l'extraire (Confucius)
Posté le: 05-07-2012 21:54 Sujet du message: Nobody's Perfect !
Nobody's Perfect !
Je sens que je vais sortir mon bréviaire sur la vie des « parfaites » et des « parfaits » ! Ils (les cathares) ont été jugés hérétiques par l'Église catholique romaine par ce qu'ils étaient trop intransigeants et - probablement - trop « parfaits »...
Il semble probable que les derniers « Bons Hommes » achevèrent leur destinée dans les flammes d'un bûcher du 16 mars 1244. Sans doute en cette médiévale demeure qui est censée être également celle du St Graal, va savoir... Il fallut près de 10 000 soldats durant près d'une année pour faire tomber la citadelle de Montségur...
Notre nouvelle amie semble avoir le goût des mots, et de la façon de jouer avec.
Nous allons, je crois bien nous entendre... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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